Origines et premières règles
Le solitaire (ou patience) apparaît en Europe au XIXᵉ siècle, probablement en Europe du Nord, avant de se diffuser largement en France et en Angleterre. Les premières compilations de règles recensent déjà de nombreuses variantes reposant sur des fondations par enseigne et des tableaux en alternance de couleurs.
Variantes majeures
Klondike
La variante la plus connue, celle que nous proposons sur Digitalexis. Sept colonnes en éventail, fondations par enseigne de l’As au Roi, pioche en tirage 1 (ou 3) carte(s). Elle doit son nom à la ruée vers l’or du Klondike (Canada), même si la datation exacte de l’appellation reste discutée.
Spider
Le Spider se joue avec deux jeux de 52 cartes et un tableau de dix colonnes. Les suites complètes (Roi→As) de même enseigne quittent le tableau une fois formées. La difficulté varie selon le nombre d’enseignes utilisées (une, deux ou quatre).
FreeCell
Popularisé par sa présence intégrale dans certains systèmes d’exploitation, FreeCell repose sur quatre « cellules » libres qui servent d’emplacements temporaires. La plupart des donnes y sont théoriquement gagnables, mais la planification y est essentielle.
L’essor sur ordinateur
Dans les années 1990–2000, les versions intégrées aux systèmes d’exploitation ont fait du solitaire un jeu familier à des centaines de millions d’utilisateurs. Interface à la souris, glisser‑déposer et piles animées ont popularisé une ergonomie désormais standard.
Du PC au web et au mobile
Avec le HTML5 et les navigateurs modernes, il est devenu possible de proposer des versions rapides et sans installation. La montée du mobile a poussé à l’adaptation tactile (double‑tap, zones plus larges) et à l’optimisation des performances.
Aujourd’hui
Le solitaire reste un classique intemporel : parties courtes, règles simples, profondeur stratégique pour qui veut optimiser. Sur Digitalexis, notre solitaire en ligne se concentre sur la lisibilité, la vitesse et la fidélité des règles.
Voir aussi : règles complètes · astuces · tirage 3 cartes